Très récemment, une étude menée par le club Motion situé à Bristol a révélé que 90 % des jeunes affirment que clubber améliorent leur santé mentale. Pourtant, malgré ses bienfaits, le clubbin s’avère souvent intimidant pour ceux qui ne boivent pas ou ne prennent pas de drogues. En effet, la culture de l’alcool est tellement répandue qu’elle semble exercer une pression sur ceux qui ne s’y prêtent pas. Que ce soit pour des raisons religieuses, médicales – ou simplement pour épargner à votre santé physique et mentale — notamment l’anxiété – les regrets de la veille, aller en club en étant sobre est tout à fait approprié. Des adeptes de la sobriété en contexte de fête et un expert en bien-être ont partagé leurs conseils pour passer une bonne soirée sans tiser :
Bien choisir le lieu ou vous allez
Miser sur un club/bar/soirée ou, par exemple, le son va vous plaire, ce qui vous évitera d’utiliser l’alcool comme un palliatif à l’amusement. « Nous devons faire comprendre que sortir en club est surtout une affaire de musique, de communauté et la socialisation, et pas seulement d’alcool et la drogue », explique Dawn Holmes, responsable de l’équipe chargée des jeunes et des familles au service de lutte contre la drogue et l’alcool de Turning Point. « Le clubbing, c’est la découverte de nouveaux sons, la création d’une communauté et la socialisation avec des personnes avec lesquelles on ne parlerait pas habituellement dans la vie de tous les jours. »
S’entourer d’une bonne équipe
Dans le cas ou le son est nul, être entouré d’une bonne équipe vous permettra quand même bien de bien rigoler et quand même de danser. « Assurez-vous que vos amis savent que vous ne buvez pas – et ceux qui respectent cela sont les personnes sur lesquelles vous pourrez probablement compter », explique Niamh Ingram, rédactrice chez Mixmag. « Vous pouvez souvent constater que les gens vous mettront la pression pour boire, mais les amis qui prendront soin de vous respecteront très probablement votre décision. Ce n’est pas un secret que l’alcool a un impact sur le comportement des gens, et si vous ne faites pas connaître vos intentions, vous pouvez souvent avoir l’impression d’être en dehors d’un groupe – surtout si tout le monde là-bas boit sauf vous. » Elle ajoute : « La musique d’un club n’est pas non plus un facteur de rupture. Je me suis beaucoup amusée à aller dans des clubs même quand la musique est merdique. C’est souvent les gens avec qui vous sortez qui font la différence, pas seulement la musique. »
Essayer les alternatives aux boissons alcoolisées et restez hydraté
Les boissons sans alcool peuvent être un excellent moyen de tuer le FOMO (Fear Of Missing Out), et sont généralement des alternatives moins chères . Zaynab Siddiqu, musulmane pratiquante, explique : « Les mocktails sont excellents, ils ressemblent à des jus de fruits et sont généralement mon meilleur choix. Même le fait de prendre de la caféine et du café, avec modération, bien sûr, peut vous aider à suivre les autres qui sont plus intoxiqués que vous. Pour Niamh Ingram, la meilleure chose à faire reste toujours de boire de l’eau.
Ne sous-estimez pas le pouvoir d’une sieste
Comme on le sait, l’art de clubber donne autant d’énergie qu’il en prend. N’hésitez pas à opter pour des petites siestes pour regagner en ardeur. « Faire une sieste en journée m’a vraiment aidé à suivre mes potes qui boivent. Je n’ai vraiment découvert l’utilité des siestes qu’une fois que j’ai commencé à fréquenter les clubs en étant sobre. Si je me rends un jour à une énorme rave où je serai debout jusqu’au matin, je m’assurerai de me reposer avant. » explique Niamh Ingram. La science montre notamment que même quelques verres peuvent avoir un impact néfaste sur votre sommeil paradoxal. Moins boire veut donc dire mieux dormir et mieux se réveiller.
Demandez-vous pourquoi vous ne voulez plus/pas boire
Creusez en profondeur, analysez les raisons de votre choix et les avantages que vous retirerez de ne pas céder à l’alcool. Ce conseil est souvent oublié, mais il est important de connaître la raison pour laquelle vous ne buvez pas ou ne souhaitez plus le faire. « Sachez quelle est l’intention derrière la raison pour laquelle vous ne buvez pas. Si vous ne la trouvez pas, vous céderez vite. Si vous avez une raison – qu’elle concerne votre foi, le coût de l’alcool, votre santé – il est beaucoup plus facile de rester sobre en club. Si vous avez un raisonnement solide, c’est plus facile de s’écouter et de s’aimer davantage pour oser le faire. »