À l’initiative de ce projet, le Comité des Noctambules, un collège de 30 « usagers de la nuit », qui prennent part aux discussions et aux groupes de travail liés aux politiques nocturnes de la ville de Paris. L’objectif ? Améliorer les nuits parisiennes. Chacun peut y déposer ses « idées lumineuses », commenter celles des autres et répondre à un questionnaire quant à ses pratiques nocturnes : « à quelle fréquence sortez-vous la nuit, ces 12 derniers mois ? », « pensez-vous avoir été à l’origine de nuisances lors de vos sorties ? »…
Les préconisations formulées par les citoyens participants seront rapportées à Frédéric Hocquard, adjoint à la Maire chargé de la vie nocturne et de l’économie culturelle.
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Entre l’insatiable et insolente quête de liberté des uns et l’acariâtre mécontentement répressif des autres, trouver un compromis s’avère un effort continu. Pourtant, faisant sien le fameux adage « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres », la plateforme voit émerger des propositions réfléchies et bénéfiques à tout un chacun : aménagements urbains limitant les nuisances sonores, amélioration des transports en commun et de leurs horaires, garantie d’un « droit à la nuit »… Mais les commentaires comportent également la diatribe d’un riverain qui souhaite exterminer toutes les terrasses et leurs fumeurs pour le bruit qu’ils génèrent.
Quelle qu’en soit l’issue, la consultation du Comité des Noctambules instaure un dialogue. En découle l’implication du citoyen usager de la nuit, le noctambule, le pas noctambule aussi, et place ces derniers au cœur des prises de décisions politiques qui les concernent. Pour participer, il suffit de se rendre ici avant le 26 octobre.