Comment améliorer les nuits parisiennes ? La mairie veut connaître vos idées

Écrit par Isma Le Dantec
Photo de couverture : ©Gaëtan Tracqui
Le 03.10.2018, à 11h37
02 MIN LI-
RE
©Gaëtan Tracqui
Écrit par Isma Le Dantec
Photo de couverture : ©Gaëtan Tracqui
Usagers de la nuit, faites vous entendre ! Qu’on ne se méprenne pas, ceci n’est pas une incitation à hurler à la mort sous les fenêtres des badauds, mais à participer par le biais d’une consultation en ligne à la conception d’une nuit parisienne ouverte, libre, agréable pour tous. Comment améliorer les nuits parisiennes ? C‘est la question à laquelle chacun est invité à répondre sur la page du Comité des Noctambules avant le 26 octobre.

À l’initiative de ce projet, le Comité des Noctambules, un collège de 30 « usagers de la nuit », qui prennent part aux discussions et aux groupes de travail liés aux politiques nocturnes de la ville de Paris. L’objectif ? Améliorer les nuits parisiennes. Chacun peut y déposer ses « idées lumineuses », commenter celles des autres et répondre à un questionnaire quant à ses pratiques nocturnes : « à quelle fréquence sortez-vous la nuit, ces 12 derniers mois ? », « pensez-vous avoir été à l’origine de nuisances lors de vos sorties ? »…

Les préconisations formulées par les citoyens participants seront rapportées à Frédéric Hocquard, adjoint à la Maire chargé de la vie nocturne et de l’économie culturelle.

   À lire également
Paris : Des fêtards élus par tirage au sort au Conseil de la nuit

Entre l’insatiable et insolente quête de liberté des uns et l’acariâtre mécontentement répressif des autres, trouver un compromis s’avère un effort continu. Pourtant, faisant sien le fameux adage « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres », la plateforme voit émerger des propositions réfléchies et bénéfiques à tout un chacun : aménagements urbains limitant les nuisances sonores, amélioration des transports en commun et de leurs horaires, garantie d’un « droit à la nuit »… Mais les commentaires comportent également la diatribe d’un riverain qui souhaite exterminer toutes les terrasses et leurs fumeurs pour le bruit qu’ils génèrent.

Quelle qu’en soit l’issue, la consultation du Comité des Noctambules instaure un dialogue. En découle l’implication du citoyen usager de la nuit, le noctambule, le pas noctambule aussi, et place ces derniers au cœur des prises de décisions politiques qui les concernent. Pour participer, il suffit de se rendre ici avant le 26 octobre.

Newsletter

Les actus à ne pas manquer toutes les semaines dans votre boîte mail

article suivant