Toute la collection de disques d’Afrika Bambaataa va être mise en ligne

Écrit par Sophia Salhi
Photo de couverture : ©Alain Bizos / Mayday Mayday Mayday
Le 29.03.2016, à 12h42
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©Alain Bizos / Mayday Mayday Mayday
Écrit par Sophia Salhi
Photo de couverture : ©Alain Bizos / Mayday Mayday Mayday
La collection personnelle de disques d’Afrika Bambaataa, dont une grande majorité est annotée de la main de l’artiste, va désormais être immortalisée à l’université américaine de Cornell, qui peut remercier le NEH (soit le “National Endowment for the Humanities”, un organisme public de mécénat culturel) pour la donation de 260 000$ qui a permis l’acquisition d’une telle collection. 

Afrika Bambaataa, père fondateur du hip-hop aux cotés de Kool Herc et Grandmaster Flash, créateur du la Zulu Nation et musicien de génie, vient conclure son mandat inaugural de trois ans en tant que chercheur invité à l’université de Cornell en faisant don de sa bibliothèque musicale personnelle, soit 20 000 vinyles annotés, ainsi que d’autres archives d’une valeur culturelle inestimable. 

L’université de Cornell a eu la chance de bénéficier de l’aide financière de la Fondation nationale pour les sciences humaines (NEH, pour “National Endowment for the Humanities”), à hauteur d’une subvention de 260 000 $ en guise de participation pour l’acquisition de cette collection, très prochainement mise en ligne.

bambaataa

Le site de l’université de Cornell précise, à propos de ces archives : “Les archives de Bambaataa comprennent des centaines de boites, environ 450, qui contiennent 20 000 vinyles, et beaucoup d’entre eux sont annotés par Afrika Bambaataa […]. Cette collection de disques aide à raconter l’histoire de l’émergence et du développement du hip-hop.”

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Une fois archivée, l’université dressera une liste complète des vinyles légendaires de Bambaataa, la mettra à la disposition du public et placera les images annotées des dits vinyles en ligne. Cette documentation unique, écrite de la main de l’un des DJ’s fondateurs du hip-hop, va permettre aux étudiants et chercheurs de reconstituer l’invention de hip-hop […]” a en outre déclaré Katherine Reagan, en charge des livres rares de l’Université américaine.

Elle poursuit : “En préservant les archives de Bambaataa, et en la rendant ouverte et accessible, l’université de Cornell soutiendra un nombre croissant de chercheurs et d’éducateurs qui étudient le hip-hop, non seulement pour son influence globale sur la musique, l’art et la mode, mais aussi son rôle social et politique.”

Source : Cornell Chronicle

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