1/ Peut-on revenir sur l’histoire de ce nom ?
Tout est parti d’une Concrete en 2012 à laquelle de belles photos et vidéos dossier ont été prises. Le lendemain, nous avons créé un groupe privé sur Facebook dénommé « Dure Concrete » pour pouvoir nous les partager. Le nom a évolué pendant l’été en passant par « Durs Dimanches » (c’était la belle époque où il y avait les soirées Concrete et Cocobeach en quinconce un dimanche sur deux), « Dures Vacances » et enfin « Dure Vie ». Le groupe existe toujours aujourd’hui et c’est même devenu une expression courante et ironique entre nous.
2/ En réalité, qui se cache derrière ?
Duke et Gonzo. On a créé des comptes Facebook spécialement pour ce projet pour pouvoir faire de la promo et pour faire une séparation avec nos boulots respectifs, pas vraiment complémentaires avec les musiques électroniques et les soirées. Duke bossait en agence de com et pour une marque de parfum de luxe, Gonzo dans l’événementiel sportif. Ces noms sont ceux des personnages principaux de Johnny Depp et Benicio Del Toro dans Las Vegas Parano, un film qui passait en fond pendant notre brainstorming dans la nuit de création du blog.
3/ Votre ligne artistique en quelques mots-clefs ?
Une ligne musicale ouverte plutôt orientée house sur fond de paillettes et d’accessoires inutiles, souvent gonflables.
4/ Si vous aviez un slogan ? Un hymne ?
Life is hard, we make it sweet.
5/ Si on vous demande ce que vous avez plus que les autres, vous répondez…
La bêtise et la volonté de vouloir toujours plus. Et une dream team qui nous accompagne dans le même sens. Y en a pas un pour rattraper l’autre…
6/ Trois mots pour définir votre public ?
Public de tout âge, bon vivant et dépendant à la musique.
7/ Une préférence pour le choix des clubs/salles où vous organisez ?
Quand on entre dans un lieu, on arrive à sentir s’il peut se passer quelque chose, ou pas.
8/ Vous êtes abonnés à Paris (ou ailleurs) ou vous vous baladez ?
Jusqu’à présent, on a organisé la plupart de nos événements dans des clubs à Paris comme la Machine du Moulin Rouge, le Djoon, le Badaboum, LaPlage du Glazart, District Factory, le Nuba, le Malibv… mais aussi à Berlin à Urban Spree et à BirgittUndBier. En novembre dernier, nous avons lancé Hard Life, un projet similaire à Londres avec un blog et un premier événement dans l’ancienne warehouse du Shapes avec Romare, Bradley Zero et Stephane Ghenacia, c’était la folie… Londres is clearly our next destination.
9/ Le truc le plus WTF qui soit arrivé pendant l’un de vos événements ?
Se faire virer tous les deux de notre propre soirée…
10/ On peut ramener ses parents à vos soirées ?
Complètement. Cet été, nos deux mères se sont retrouvées à danser toutes les deux sur du disco, un verre à la main, à un événement qu’on organisait au Parc zoologique de Paris.
11/ Si on s’incruste en backstage avec vous, ça donne quoi l’ambiance ?
C’est insupportable.
12/ Si je regarde un peu vos playlists du moment, j’y trouve quoi ?
Gonzo : Toka Project, Mezigue, Deejay Astral, Bass Hit, Mall Grab, Laurence Guy, Moomin, Quarion…
Duke : Gene Farris, Saison, Matthew Herbert, Sylvester, Junktion, Quantic, Ella Fitzgerald…
13/ Les derniers artistes que vous avez fait jouer ?
Chez Damier, Andrés, Jus-Ed, Brawther, Hold Youth, Phil Weeks, S3A, Ark et Pit Spector, Homework, SE62, Dan Shake, Joss Moog, Around7, la Mamie’s, Paul Cut, Un Deux, Nick V, Flabaire, Mad Rey, D.KO Records crew, Malin Génie, Liem, Les Yeux Oranges, Délicieuse Musique DJ’s, Chineurs de House, Mackim, Playlisterie, Alter Paname…
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14/ Il y a quoi à l’horizon pour vous ?
À l’horizon très proche : notre soirée au Djoon vendredi 14 octobre avec Max Graef b2b Glenn Astro all night long avec notre résident Dusty Fingers en warm-up. On a aussi un Djoon en octobre et une Machine en novembre déjà bookés (attention la prog…), et ça va continuer dans ce sens-là tout au long de l’année avec la volonté de marquer le coup pour nos 4 ans en janvier…
L’une de nos priorités cette année est de développer un maximum notre projet Hard Life à Londres au niveau du webzine et des événements, ce qui va nous ouvrir beaucoup de portes, surtout à l’international.
On mène la direction artistique du Panic Room depuis septembre 2014, un bar à cocktails et mini-club électro situé rue Amelot dans le 11e à Paris avec une programmation gérée du mardi au samedi inclus.
Nous sommes aussi en train de monter une agence de communication qui proposera du conseil et des solutions événementielles pour des marques, c’est un projet auquel on tient énormément.
15/ Un dernier mot ?
Dure Vie, c’est la vie.