Tous les ans, le collectif Culture Bar-Bars, qui représente les cafés culture nationaux, organise un gigantesque festival dans des cafés-concerts de toute la France. Covid oblige, il n’aura malheureusement pas lieu cette année et à sa place seront organisés des États généraux du droit à la fête, proposant rencontres, débats et ateliers de réflexion autour du futur de la nuit et de la culture, durement touchées par la pandémie.
Du 23 au 29 novembre prochains, une vingtaine d’évènements seront organisés aux quatre coins de la France, de Lille à Bordeaux et passant par Paris et Rennes, diffusés en livestream. Les débats regrouperont acteurs de la vie culturelle, décideurs politiques et citoyens autour de thèmes d’actualité aussi passionnants que variés, tels que « L’importance sociale des bistrots, cafés et restaurants dans les quartiers », « Quel est l’impact de la club culture dans la diversité culturelle nationale ? », « Réduire et prévenir le sentiment d’insécurité la nuit », ou encore « Échanges de bonnes pratiques pour la reconnaissance de la club culture dans les pays d’Europe » en présence d’intervenants allemands et suisses.
L’association Technopol prendra part à l’évènement et organisera, le mardi 24 novembre de 18h à 20h30, deux débats sur les thèmes « Musiques électroniques et territoires » et « Espace Public et Fêtes : le cas des musiques électroniques ».
À l’issue des sept jours d’atelier et débats, un livre blanc sera remis au président de l’Assemblée National ainsi qu’aux maires et aux élus des territoires. Si vous souhaitez participer en organisant un débat, vous pouvez remplir ce formulaire. Le programme complet est à retrouver sur le site de Culture Bar-Bars.
Impliqué dans le dialogue entre le monde de la nuit, les riverains et les autorités publiques depuis 1999, Culture Bar-Bars était parvenu, en novembre dernier, à porter à l’Assemblée Nationale un projet de loi visant à protéger les lieux culturels face aux plaintes des riverains.