Le lieu, un ancien site minier de Portes dans les Cévennes, est sympathique. Les festivités, qui ont duré deux jours, de dimanche 28 à lundi 29 août, se sont déroulées sans anicroches. Mais le retour des quelque 6 000 participants de la free party a pris des airs de gueule de bois. Au moment de quitter les lieux, les gendarmes de la compagnie d’Alès les attendaient de pied ferme. Bilan de la fête : 774 infractions relevées et 680 amendes distribuées par les hommes en bleu. « C’est, en l’espace de deux jours, ce que la compagnie d’Alès relève généralement en deux mois », a confié Benjamin Suzzoni, commandant de gendarmerie à Alès, auprès de 20 Minutes. La majorité de ces infractions concernent l’état des véhicules. Sur les 774 relevées, seules 23 pour conduite sous stupéfiants.
La pêche a donc été bonne pour les pervenches. Une pluie d’amende est tombée sur les pare-brise des fêtards : 680 contraventions de deux fois 135 euros. Leur motif ? « Stationnement et circulation sur des lieux interdits », rapporte encore 20 Minutes.
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Pas rassasiées, les autorités cherchent maintenant à faire condamner les organisateurs de la rave, qui « risquent gros » selon le journal. Le sous-préfet d’Alès, Olivier Delcayrou, est intransigeant. « Organiser ce genre d’événement, c’est mettre en danger les gens qui vont y assister et la population autour car le site est totalement inapproprié. Nous avons les noms et l’enquête suit son cours. J’espère qu’elle pourra aboutir et qu’il y aura des poursuites. »
Quant aux adeptes de free parties, ne pas oublier : bien vérifier ses feux arrière et emporter son disque de stationnement pour la prochaine.