Ce que vaut la réplique bon marché de la TR-808 par Behringer

Écrit par Alexis Tytelman
Photo de couverture : ©D.R
Le 21.05.2019, à 15h03
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Écrit par Alexis Tytelman
Photo de couverture : ©D.R
La marque de matériel audio Behringer vient de dévoiler son clone de TR-808, la cultissime boite à rythmes de Roland, la RD-808. Présentée au salon Superbooth, qui s’est tenu à Berlin du 9 au 11 mai, la machine a du coffre. Teasée depuis plusieurs mois, la sortie se précise et, normalement, devrait avoir lieu en août 2019. 


Après les fantastiques clones du Model D
 (inspiré du MiniMoog) et de ARP Odyssey, Behringer continue d’inonder le marché de ses répliques d’instruments électroniques légendaires en s’attaquant à un véritable titan de l’analogique : la TR-808. Comme annoncé il y a quelques mois, la RD-808 coûte environ 300 €, soit dix fois moins que l’originale sortie par le constructeur nippon Roland entre 1980 et 1983, et une quarantaine d’euros moins cher que la TR-08, une version de poche sortie par la firme historique en 2017. La sortie est prévue pour le mois d’août prochain.

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Identique en tout point à la boite à rythmes mythique, passée à la postérité grâce à ses “claps” dévastateurs et ses “kicks” plus profonds que la fosse des Mariannes, la RD-808 vient d’être présentée au Superbooth, un grand salon berlinois dédié aux amateurs de synthétiseurs et autres bidules modulaires – auxquels plus personne ne comprend grand chose, tant les innovations sont nombreuses et fréquentes – s’étant tenu du 9 au 11 mai dernier. Annoncée comme entièrement analogique et incluant des sorties multiples, un compresseur et un filtre Moffat, la machine prend également un coup de jeune. Parmi les nombreuses vidéos tournées lors de cette grande messe, celle des Sondiers donne un aperçu visuel et sonore plutôt complet de l’engin :


Immédiatement après l’annonce de la sortie du clone, en février dernier, Roland annonçait sa volonté de déposer une marque pour protéger le design iconique de ses bestioles afin de limiter les dégâts. En réponse, Behringer s’était vu contraint de modifier l’ordre des couleurs des fameux boutons colorés de la machine.

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