Ce que l’on sait du nouvel album de Dax J qui mêlera techno, politique et drum’n’bass

Écrit par Tidiane Padra
Photo de couverture : ©D.R.
Le 18.01.2018, à 16h30
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©D.R.
Écrit par Tidiane Padra
Photo de couverture : ©D.R.
Le 6 avril prochain sera sans aucun doute abrasif. C’est en effet le jour que le Londonien Dax J a choisi pour dévoiler son nouvel album Offending Public Morality, un an jour pour jour après ses déboires judiciaires en Tunisie. Ce nouveau projet du DJ à la notoriété croissante se présentera sous la forme d’un concept-album, traversé de citations filmographiques.

Retour en arrière. Le 6 avril 2017, Dax J était condamné à un an de prison ferme par contumace (en son absence) par la cour communale d’Hammamet. La raison : une vidéo de son remix techno de l’appel à la prière, joué lors de son set au ORBIT Festival de Tunisie, crée un tollé sur les réseaux sociaux, jusqu’à remonter aux autorités qui y voient un acte de provocation. Malgré ses excuses, la condamnation prend acte et l’artiste se retranche dans un silence médiatique, effaçant ses profils Facebook, Twitter et Instagram. Ce qui ne l’empêche pas de continuer à sillonner les clubs et festivals du monde entier. 

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L’épisode semble avoir marqué Dax J, puisque le titre de son nouvel album Offending Public Morality (“offenser la moralité publique”) n’a pas été choisi au hasard. Près d’un an plus tard, il annonce qu’il s’agira d’un manifeste sonore, à travers lequel il souhaite dénoncer les injustices, le racisme, la prostitution, les problèmes de drogue, en somme la violence de nos sociétés modernes. Si le tableau peut paraître déprimant, il ne faut pas oublier à quel point le jeune producteur sait mettre le feu aux poudres avec sa techno épileptique, qui n’a aucun problème avec l’acid et côtoie même parfois la hard techno à 150 BPM. Pour livrer un véritable concept-album, il y a inséré des samples de films, une manière de dépeindre les relations conflictuelles à l’oeuvre entre liberté d’expression et répression violente. le successeur de Shades Of Black paraitra donc le 6 avril prochain sur le label Monnom Black et comptera quelques clins d’œil aux racines jungle et drum’n’bass du producteur. Un premier extrait est dore et déjà disponible à l’écoute ci-dessous.

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