L’année dernière, Trax vous livrait les meilleurs spots de Bretagne. En partenariat avec les programmateur·rice·s de quatre festivals, on a pu vous faire découvrir les plus belles/cool/fun/chill adresses que la région ait porté. Ce coup-ci, direction Brest, à l’occasion de l’un des plus gros festival de l’été, Astropolis. Du 29 juin au 3 juillet, l’équipe vous accueille pendant 5 jours de “communion électronique et fusionnelle” dans une dizaine de lieux, du bleu iodé de la mer aux fêtes organiques dans les pars, de la moiteur des clubs au décor enchanteur du bois de Keroual.
Côté programmation, on salue une affiche qui tend vers la parité, notamment sur le tremplin grand ouest pour lequel les candidatures féminines étaient très rares avant la pandémie. De nombreux lives sont à ne manquer sous aucun prétexte. L’Astrofloor, la plus grande scène, se verra piétiner par les incontournables Laurent Garnier, Ellen Allien et I Hate Models. Overmono et Cuften vous en mettront plein les mirettes avec leur live scénique et visuel ultra qualité.
Il faudra également passer une tête à Mekanik, la scène programmée par Manu Le Malin. Les légendes Mouse & No Name, Hellfish, Chris Liberator & Sterling Moss ou la découverte Zoé Mc Pherson s’y produiront tandis qu’on retrouvera les selectors révélés ces dernières années sur les autres scènes du festival : Héctor Oaks, Identified Patient, Interstellar Funk, Peach & Shanti Celeste, David Vunk, Mad Miran et La Fraîcheur. Pour finir, la bouillonnante scène du Grand Ouest chauffera le Dôme juste avant le closing de La Cour au Manoir de Keroual avec Eris Drew & Octo Octa. Mention spéciale pour le très attendu show audio-visuel avec de S8JFOU et le peintre Simon Lazarus dans un lieu jamais exploité par le festival, Le Fourneau, sur le port de commerce.
Outre ce line up de feu, Astropolis prévoit de nombreuses animations plurielles et gratuites s’adressant à tou.te.s : Astro Kids, une après-midi pour les familles avec une boum pour les enfants et des ateliers, une sieste électronique dans le centre d’art contemporain Passerelle, des émissions de radio avec le Nova Danse, des plateaux Radio Campus ouverts au public, un tournoi de bûche (c’est comme une pétanque mais avec des bûches) et pour les puristes, la pétanque sera toujours au rendez-vous avec le Mix’n’Boules sur la Place Guérin. Enfin, au Manoir de Keroual, on retrouvera la grande roue qui permet d’avoir une vue imprenable sur le festival, les auto-tamponneuses et un site revisité par les scénographes et collectifs Wilfrid Jaunâtre (Willou), Les Oeils, Visü, Whrach’High, Datatura, T.Lesco.P… enfin, deux ateliers pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles compléteront cette salve d’activités ludiques. L’un pour se former en tant que « témoin actif·ve » avec Consentis et l’autre d’autodéfense féministe.
« L’édition de la renaissance, ça faisait longtemps qu’on l’attendait », conclue Jessica. « On imagine déjà des retrouvailles chaleureuses avec un public curieux, on espère bienveillant et surtout rempli de belles énergies. », poursuit-elle. Car l’équipe du festival a pris le temps de réfléchir aux nouveaux enjeux sociaux et environnementaux actuel. Si bien qu’ils·elles abordent cette édition avec de nouvelles prises de conscience : parité, lutte contre les violences sexistes et sexuelles, réchauffement climatique, bienveillance et respect sur nos dancefloors… Astropolis se met à la page et on a hâte d’y être.
Toutes les informations et la programmation complète sont à retrouver sur la page Facebook de l’évènement. Billetterie en ligne sur Shotgun.