“For Beirut” : Acid Arab, Yuksek et 20 autres artistes signent une compil en soutien aux Libanais

Écrit par Flora Santo
Photo de couverture : ©Marten Bjork
Le 24.11.2020, à 16h35
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©Marten Bjork
Écrit par Flora Santo
Photo de couverture : ©Marten Bjork
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Pour venir en aide à l’ONG Baytna Baytak qui se charge de reconstruire des logements dans la capitalise du Liban, la compilation For Beirut regroupe une vingtaine de producteurs libanais, français ou internationaux. Au programme : Acid Arab, Breakbot, Dimitri From Paris, Yuksek, Attari, CLAAP! et bien d’autres encore, qui y signent une réelle déclaration d’amour à « la ville qui ne meurt pas ».  

Alors que le 4 août dernier, une double explosion sur le port de Beyrouth détruisait une partie de la ville, de nombreux artistes se mobilisaient pour rendre hommage à la capitale libanaise et soulever des fonds, notamment du côté de la musique électronique. Début septembre, la compilation Nisf Madeena invitait Nicolás Jaar, Deena Abdelawed et d’autres DJs à collaborer pour venir en aide aux associations culturelles locales.   

Aujourd’hui, c’est Olivier Gasnier Duparc, fondateur du festival Decks on the Beach de Beyrouth, accompagné des producteurs Attari, Yuksek et du duo CLAAP!, qui propose un album collaboratif pour venir en soutien aux Beyrouthins. For Beirut est un projet inédit qui, entre artistes libanais et amoureux du Liban, a su regrouper du très beau monde : Acid Arab, Breakbot, Dimitri From Paris, DJ Deep, Gabriel Yared, Irfane, Julien Jabre, Mike Simonetti, Takuya Nakamura, The Spy From Cairo, Zimmer… Mêlant slow acid, dancehall industriel, chants de révolution libanais, pop ou disco, le tout accompagné des visuels de la talentueuse illustratrice libanaise Raphaelle Macaron, la compilation est une belle lettre d’amour à la capitale du Liban.

« La musique ne guérit pas, ne reconstruira pas les murs tombés mais elle concentre l’émotion et repousse un peu plus loin les larmes. Je me pose souvent la question de la façon dont je peux être solidaire, comment faire pour dire que je me sens lié à la peine des autres, surtout quand ces autres sont mes amis, et la réponse est peut-être ce morceau empathique, qui n’est rien d’autre que la volonté de dire que “Beyrouth survivra” », explique Yuksek, faisant référence à son morceau “Beirut ma bet mout” composé à l’occasion de la compilation. « Pas de disco cette fois, mais un ailleurs fantasmé dans son fracas où transperce l’espoir que la ville se relèvera. »

Disponible dès aujourd’hui sur Bandcamp, For Beirut reversera l’intégralité de ses bénéfices à l’ONG Baytna Baytak, qui a pour mission de reconstruire des logements dans la capitale libanaise.

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