Belgique : Lil Louis, KiNK et DJ Koze au seuil d’un château du XIIIe siècle lors du Paradise City Festival

Écrit par Thomas Guichard
Photo de couverture : ©Fille Roelants
Le 12.06.2018, à 17h46
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©Fille Roelants
Écrit par Thomas Guichard
Photo de couverture : ©Fille Roelants
Comme les trois années précédentes, le Paradise City Festival aura lieu à Perk, du 29 juin au 1er juillet en Belgique, dans un cadre aussi paradisiaque qu’historique. Un premier week-end de juillet parfait pour bien démarrer l’été, mais aussi pour réduire son empreinte écologique.


Pour ses quatre ans, après avoir reçu Gabriel Ananda, Recondite, 
Agoria ou encore Point G, cet écrin de verdure en terre flamande propose une édition riche en sensations et pauvre en émissions carbone. Installé au pied du château de Ribaucourt, le festival fait venir quelques légendes vivantes comme Tony Allen, l’ancien batteur de Fela Kuti et porte-étendard de l’afrobeat. L’immense Lil Louis viendra distiller sa house et quelques “French Kiss” et notre Laurent Garnier national se chargera de la clôture du festival le dimanche. DJ Koze, fort de son dernier album Knock Knock récemment sorti sur son label Pampa Records, fera résonner les lourdes basses de son titre phare de cette dernière œuvre : “Pick Up”.

La cheffe du label Correspondant, Jennifer Cardini sera une valeur sûre du festival avec sa techno brute, tout comme le prolifique Henrik Schwarz pour un live entre house et melodic techno ou encore la performance du maître des synthés KiNK. Romare s’ajoute à la liste pour un concert-live inédit inspiré des musiques du monde sur une ambiance deep house. L’hydre du label suédois Studio Barnhus, représentée par ses trois têtes fondatrices Petter Nordqvist, Kornél Kovács et Axel Boman, jouera une house heureuse qui donnera aux terres flamandes des reflets de plage un soir de fin d’été. Producteurs de talents, les deux Allemands Call Super & Objekt, habitués à hypnotiser les foules ensemble, nourriront leur sélection de techno obscure, IDM, EBM et nappes planantes. Des têtes d’affiches, mais aussi des talents en pleine ascension, à l’image de la jeune berlinoise Perel, qui nous avait concocté un podcast planant bourré de percussions. Autre étoile montante, cette fois originaire d’Irlande du Nord : Or:la. Éclectique et technique, la jeune Liverpuldienne se lancera dans un set riche de toutes ses influences, de la techno des années 90 à la tribal house, en passant par la bass music et l’EBM.

Il n’y a pas que la programmation qui soit audacieuse au Paradise City. Le festival se targue d’une approche durable, récompensée l’année dernière par la prestigieuse distinction du label éco A Greener Festival. L’ensemble des générateurs d’électricité sont alimentés par des bio-carburants, le site est éclairé à 95% par des ampoules basses-consommation, le camping est entièrement alimenté par de l’énergie solaire, les déchets sont recyclés… Paradise City est un festival qui prend ses responsabilités en main et compte bien responsabiliser son public pour cette édition haute en couleur. Un petit jardin d’Eden en Belgique pour trois jours immanquables.

Pour plus d’informations et la billetterie, rendez-vous sur le site du Paradise City Festival.

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