Beat, c’est le sobriquet du personnage principal de la série éponyme, alias Robert Schlag, qui compare allègrement la vie nocturne berlinoise au ressenti prénatal : « chaleur, obscurité, mouvement : c’est la techno, c’est ce que je suis ». Il se pourrait que cette série soit la première à véritablement se pencher sur la vie des oiseaux de nuit technophiles et à en saisir les subtilités, prédit The Guardian. En effet, le trailer laisse présager une atmosphère qui vaut le détour – malgré des choix musicaux un peu douteux (loin de la techno berlinoise, c’est Gesaffelstein et Dax J qui ouvrent le bal).
Pour ce qui est du scénario, Marco Kreuzpaintner qui signe cette série originale pour la plateforme n’est pas là pour rigoler : Philipp, propriétaire du Sonar, le club où se déroule la majeure partie de l’action, est soupçonné par l’Intelligence Européenne de Sécurité (ESI) de dissimuler au sein de son établissement un réseau de trafic d’organes de migrants exilés. Beat est alors enrôlé par l’ESI pour espionner son collaborateur et découvrira avec horreur l’envers du décor.
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Si les critiques sont mitigées, la série « Beat » a le mérite d’être l’une des rares à cerner pourquoi tant de drôles d’oiseaux décident de passer leur vie dans des caves aux murs humides, accrochés au caisson, assoiffés de BPMs et ne ferment les yeux qu’une fois le soleil bien haut dans le ciel.
« Beat », à bingewatcher dès aujourd’hui sur Prime Video.