L’ambition des Baptême : rassembler sur un même plateau disciplines et jeunes artistes aux horizons divers, croiser les techniques et les publics, et secouer le tout. Le résultat est bien souvent riche en rencontres, et parfois fait naître des collaborations inédites.
Après la thématique indus du Point Éphémère, les grooves à Le Bellevilloise et une incursion vers le garage au Sucre de Lyon, quoi de plus naturel qu’un air de hip hop pour ambiancer le bar et les différents espaces de la très street culture Manufacture 111, dans le 20ème arrondissement parisien.
Une belle maison aux peintures toutes fraîches arborant toiles de graffeurs et peintures murales, que le collectif QuinzeQuinze s’était amusé à infiltrer. Dans un recoin, les jeunes champions français des œuvres numériques interactives avaient installé une énorme tête de plâtre. Avec en face, un simple éthylotest où l’on s’époumone pour faire évoluer les traits du visage. Plus le taux d’alcool est important, plus la tête prend des traits… surprenants.
Dans la salle de concert, de l’autre côté, les enceintes vibraient du beatmaking du futur ou à l’ancienne du jeune loup nantais Skence. Plus tôt, le DJ set rap et trap par le magicien Everydayz, les envolées pop sur future beats de Postaal, et la danse house tout en smiles du crew DC Vortex, mettaient le feu. Faut-il ici préciser que le froid restait à la porte de cette quatrième édition des événements Baptême ?
D’ailleurs, c’est une discussion bon enfant entre les artistes et quelques invités qui avait ouvert le bal, en direct de la radio Rinse France qui délocalisait pour l’occasion son studio. Une table ronde sur la thématique du genre musical “Future Beats”, où l’on accueillait Skence et Everydayz mais aussi le booker français Allo Floride et le label Rooftops Horizon.