C’est toute une série de pièces reprenant le célèbre logo du festival belge I Love Techno (désormais implanté à Montpellier) qui vient d’être présentée par la marque dans le cadre de sa collection SS19. Coup de buzz, assurément, mais du bad buzz en ce qui concerne la scène électronique. Tout le monde n’a pas apprécié ce nouveau “gag” de Demna Gvasalia, excentrique directeur artistique de la maison, pointant du doigt son irrespect de “l’esprit techno” – comprendre, son caractère inclusif. Un T-shirt à logo brodé coûte ici 400€, et les prix grimpent jusqu’à 1690€ pour un sac de ville.
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Adepte d’une esthétique “anti-mode”, Gvasalia avait déjà provoqué des réactions similaires avec ses T-shirts au logo DHL (édités par Vetements, son collectif) ou le sac IKEA de Balenciaga à 1695 euros. Et si cette nouvelle collection confirme que l’univers techno est affectionné par le milieu de la mode (on pense à l’hommage d’Uniqlo à la Roland TR-808 ou aux créateurs français de Single Pattern), les premières réactions laissent à présager que l’on n’est pas prêts de voir ces vêtements sur les dancefloors.
You’re right, I’ve always boycotted Balenciaga (because I can’t afford it)
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The least techno thing I’ve seen. @BALENCIAGA https://t.co/vAkjShsZhq
— Abu.Yousufzai (@AYousufzai87) 21 novembre 2018
burn techno to the ground, salt the earth, start anew https://t.co/QjLUR1tbRw
— gunnar haslam (@gunnarhaslam) 20 novembre 2018