Écouter de la musique peut réduire l’anxiété, la pression artérielle et la douleur, améliorer l’humeur comme la qualité du sommeil, la vivacité d’esprit et la mémoire. Elle nous donne envie de danser, de pleurer et naturellement nous invite à ressentir un kaléidoscope d’émotions. Pour certains d’entre nous, son impact est encore plus grand.
Il y a trois ans, Matthew Sachs – doctorant en psychologie et en neurosciences au Brain and Creativity de l’USC – publiait une étude sur les personnes à qui la musique provoque des frissons. Étudiant à Harward, il y mène l’enquête et semble découvrir des différences structurelles dans le cerveau de ceux qui en étaient sujets. Il découvre lors de ses recherches que ces personnes plus sensibles à la musique auraient un volume plus important de fibres reliant leur cortex auditif aux zones associées au traitement des émotions, ce qui signifie que les deux zones communiqueraient mieux. Il explique : « Plus de fibres entre deux régions du cerveau signifie que le traitement entre elles est plus efficace ». Cela se manifesterait physiquement par des vagues de plaisir qui parcourent la peau.
Pour qu’une personne puisse ressentir ce frisson, il faudrait qu’elle soit non seulement immergée cognitivement dans l’expérience de la musique, mais aussi qu’elle soit plus attentive aux stimuli, dont la condition est un certain détachement couplé à de l’imagination. Cela signifie finalement que ceux qui ont des frissons lorsqu’ils écoutent de la musique font l’expérience de la musique à un niveau intellectuel qui leur permet de la traiter et de la relier à une signification plus élevée, ce qui en fait un trait de personnalité particulièrement singulier.
On vous laisse lire une autre étude qui prétendrait que nos rêves nous connecteraient à des univers parallèles.