Plus de lieux pour faire la fête ne signifie pas l’arrêt des festivités pour autant. Alors que la plupart des clubs et discothèques sont fermées en France, des soirées spontanées s’organisent, et les bars se transforment bien souvent en piste de danse le temps d’une soirée. À l’étranger également, les gouvernements restent vigilants. En Suisse par exemple, à Genève, les boîtes de nuit sont à nouveau fermées depuis le 31 juillet dernier, après une hausse du nombre de nouveaux cas de malade du Covid-19.
Face à l’ampleur que prennent les fêtes en tous genres, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé aux jeunes le 5 août dernier de freiner leur envie de se rassembler pour faire la fête, et d’assumer ainsi leurs responsabilités. Le directeur des urgences sanitaires de l’OMS, Michael Ryan, précise que lorsque « les jeunes réintègrent la société, il est clair qu’(ils) peuvent agir comme mode de transmission ». Aussi, ce dernier leur a demandé de se poser la question : « Ai-je vraiment besoin d’aller à cette fête ? ». Une interrogation qui ne semble pourtant pas dans les esprit des fêtards en ce moment, l’été favorisant grandement l’envie de se réunir pour faire la fête.