L’organisation par le collectif La Toilette d’une soirée techno dans un camp de réfugiés à Vitry-sur-Seine le 4 septembre dernier a fait coulé beaucoup d’encre. Artistes, public, personnalités politiques… une grande partie de la scène française témoignait, cette dernière semaine, de son indignation et de sa colère vis à vis du collectif qui, semblerait-il, n’a pas informé les participants de la nature du lieu, et n’a surtout pas respecté les engagements qu’il avait pris auprès de l’association gérant le bâtiment et ses 225 habitants.
Après la publication d’un communiqué houleux de La Toilette, annonçant notamment le report de leur soirée, l’association en question United Migrants a à son tour communiqué sur les événements. Dans son texte, elle revient en détails sur la façon dont se sont déroulées les négociations avec les organisateurs de La Toilette, et précise point par point les conditions qui avaient été posées et celles qui n’ont pas été respectées.
Elle alerte aussi sur une décision de justice actée en janvier dernier ordonnant l’expulsion des résidents du camp, et exprime sa crainte de voir cette opération s’anticiper à cause de cette soirée et de l’intervention policière qu’elle a engendré. Appelant à la solidarité et au soutien de tout le monde, United Migrants a également lancé une pétition visant à empêcher l’expulsion des réfugiés. Pour signer cette pétition, rendez-vous ici.