Une fata morgana – nom associé à la fée Morgane, qui avait le pouvoir d’élever des palais au-dessus des flots – est “un mirage qui résulte d’une inversion de
température de l’atmosphère, un phénomène extrêmement instable et qui ne dure en général que quelques minutes. Cette image fantasmagorique inspire le collectif Pas-Sage, qui avant de monter le festival Fata Morgana, organisait des fêtes clandestines parsemées en Île de France (qui ont d’ailleurs fait l’objet du documentaire « Quand tout le monde dort » . Guidés par une utopie libertaire , ils décident de créer la safe place qu’est le Fata Morgana alors que le président de l’association découvre son futur lieu : une ancienne abbaye cistercienne à l’architecture gothique anglo-normand située à Radepont, en Normandie.
Voyage entre différentes scènes artistiques contemporaines, le festival – qui prendra place du vendredi 12 août au dimanche 14 – est organisé autour de 3 scènes mêlant techno, breakbeat, uk garage, reggaeton, trance, ambiant, perc, rap, dub, pop et bass music. On peut notamment compter les DJ sets et lives de Clémentine, La Marquise, H2O, Master C-Fu, Cess, Ultra Low Velocity et d’autres. Il y aura également des projections cinématographiques : docu fiction sur la lune, déambulation urbaine entre les temples mayas et les raves techno parisiennes. Les arts numériques seront mis à l’honneur avec des expositions et des expériences immersives au croisement de l’art et de la technologie. Soucieux de créer une atmosphère relaxante et épicurienne, les penseurs du festivals proposent les activités suivantes dans le village Mirage : massages assis, réflexologie, photographie, coiffure, nail art, up cycling, et thrifting.
Pour en savoir plus sur la programmation et les tarifs du festival, rendez-vous sur leur page facebook.