On a deux questions : 1, c’est quand la dernière fois qu’on a fait la fête ? 2, c’est quand la dernière fois qu’on a fait la fête sans téléphone ? Sans mettre de photo en story pendant un concert ni demander “z’êtes où ?!” toutes les 5 minutes à votre clique partie chercher un tacos ? Oui, ça fait un petit moment. Après plus d’un an en camisole, comme le dit la team Bleue Nuit, il est temps de se dégourdir les pattes.
Zone culturelle éphémère et temple écolo
Et pour ce faire, direction Noisiel, à la Ferme du Buisson dans le 77. Au programme, un mois de musique, de bonne bouffe, de jeux, de sports, de cinéma et de drag show au cœur d’un îlot idyllique de 2 600 m² de terrain. Simon Hamel, co-fondateur de Bleue Nuit, parle du lieu avec des paillettes dans les yeux : « Je dirais que c’est le point fort de l’évènement. Il y a ces grandes halles qui surplombent tous ces espaces verts sublimes, c’est dépaysant ! », tease-t-il.
Au total, 32 rendez-vous originaux vont se succéder 7j/7 sous les charpentes industrielles. Sur les cinq week-ends d’exploitation de Plein Soleil, onze structures extérieures investiront le lieu pour organiser des événements diurnes. Parmi eux, deux clubs, deux labels, deux festivals, un média, deux collectifs et un disquaire, représentant la richesse de l’écosystème des musiques électroniques. « On est très heureux de cette programmation qui représente bien la diversité du paysage français », se réjouit Noé Thoraval, co-fondateur de Bleue Nuit.

Outre la création de cette zone culturelle éphémère foisonnante, Plein Soleil souhaite aussi créer une véritable communauté durable en faisant de la réduction de son impact carbone une priorité. Chaque projet est pensé dans le respect de la nature et toute la carte food et boisson est fournie par des partenaires situés à moins de 150 km.
Se déconnecter pour reconnecter
Sans vouloir revenir à l’âge de pierre, Plein Soleil tente de remettre le tout digital en question. C’est pour cette raison qu’à l’instar du Sarcus Festival, il faudra déposer son téléphone à l’entrée de l’open air dans une pochette Yondr. « Les notifications, écrans et réseaux sociaux ont complexifié de façon paradoxale notre capacité à vivre-ensemble, à communiquer et à nous exprimer », explique l’équipe. « Après une année de pandémie où les relations sociales non digitales ont été dramatiquement restreintes, le besoin de déconnexion est partagé par une majorité. »
Et pour bien démarrer cette déconnexion, le Badaboum et le Rex Club s’occupent du line up main dans la main lors de l’opening du 3 juillet. Par la suite, d’autres takeovers de qualité sont à prévoir :
- 4 juillet : Dure Vie
- 10 juillet : Club Trax
- 11 juillet : La Mona
- 17 juillet : TBA
- 18 juillet : Nodd Club
- 24 juillet : Automatic Writing
- 25 juillet : Microclimat
- 31 juillet : Yoyaku
- 1er août : Monticule
Toutes les informations et la programmation complète sont à retrouver sur la page Facebook de l’évènement.