L’édition amstellodamoise du DGTL 2019 se tiendra cette année encore dans un cadre pour le moins atypique : les ruines d’une ancienne usine navale située sur la rive Nord d’Amsterdam. Auparavant, NDSM (les docks et la compagnie de construction navale néerlandaise) était le plus gros chantier naval au monde et un lieu de transition pour des dizaines de superpétroliers et de navires en tout genre. Fermé pour faillite en 1984, les grues, hangars et conteneurs furent cependant laissés en l’état.
Véritable musée à ciel ouvert, l’endroit est progressivement devenu un repère des skateurs, graffeurs et artistes qui, en installant leurs ateliers au sein des usines désaffectées, ont fait du lieu un espace artistique et éco-responsable unique au monde. En 2005, peu avant que de nombreux bars et boîtes de nuit ne viennent s’y installer, la ville elle-même décidait de transformer ces anciens conteneurs colorés en résidences étudiantes. Aujourd’hui, le spot fait office de centre culturel et accueille de nombreux concerts, festivals et manifestations parmi lesquels des institutions locales comme le Over het IJ Festival, Valtifest, Amsterdam Light Festival ou NDSM Vrijhaven. De par son histoire, le lieu s’avère donc particulièrement adéquat pour accueillir le DGTL, festival prônant l’éco-responsabilité, la récupération et le recyclage.
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Le DGTL Amsterdam 2019 place à nouveau l’écologie au coeur de sa programmation.
Pendant trois jours, de nombreuses pointures de la scène techno se succèderont dans ce cadre exceptionnel. Parmi elles, le boss du label Klockworks Ben Klock, Laurent Garnier, le duo britannique Disclosure, Marcel Dettmann, la très engagée The Black Madonna et le maître de la house onirique Maceo Plex.
Toutes les informations et la programmation complète sont à retrouver sur la page Facebook de l’événement.