Amsterdam : le club De School est accusé de racisme par ses clients

Écrit par Marion Adrast
Photo de couverture : ©D.R.
Le 17.07.2020, à 12h01
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Écrit par Marion Adrast
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Le 14 juillet dernier, le club De School à Amsterdam a mis en ligne un podcast pour répondre aux plaintes de sa clientèle. De School est accusé de harcèlement sexuel et de discriminations raciales à l’entrée du club.

Dans une table ronde publiée sur YouTube, le propriétaire du club De School, Jochem Door, le programmateur Luc Mastenbroek et le directeur des ressources humaines Lon répondent aux accusations de leur clientèle face à un petit public et à des téléspectateurs en ligne. Les clubbers de De School reprochent à la boîte le manque de diversité des DJ résidents et du personnel, mais surtout, la sélection sur des critères ethniques à l’entrée du club.

Harcèlement sexuel

En plus de ces discriminations à l’entrée, des clubbers homosexuels ont dénoncé des cas de harcèlement sexuel : la sécurité les aurait appréhendés à l’entrée pour des drogues, et leur aurait autorisé l’entrée en échange de faveurs sexuelles. En cas de refus, la sécurité menaçait de prévenir la police. La clientèle de De School reproche également à l’établissement de ne pas avoir agit à la suite à ces accusations, et d’avoir ignoré les allégations. De School, qui prétend pourtant être un espace sûr, aurait ensuite interdit l’entrée à des personnes qui l’avait accusé.

Prise de conscience

Pendant la discussion qui a duré près de trois heures, le personnel de De School semblait surpris de certaines accusations et a déclaré ne pas être au courant d’une partie des critiques qui leur étaient adressées. Certains membres du personnel étaient tout de même conscients des défaillances internes, et ont tenté de soulever les problèmes de comportement de la sécurité et de la direction.

Des changements à venir

De School s’est engagé à changer son équipe de sécurité, à mettre en place un nouveau processus de recueil des plaintes et à effectuer quelques changement dans son équipe de direction. « Les deux femmes qui ont demandé une place au bureau sont désormais sous contrat et travaillent sur la nouvelle politique du lieu » a déclaré l’équipe de De School.

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