Célèbre pour la diversité qu’il met à l’honneur autant que pour les structures absurdement grandes qui le caractérisent, l’événement réunit chaque année près de 70 000 personnes dans le désert de Black Rock, dans le Nevada, dont surgit, une semaine durant, la ville éphémère de Black Rock City.
Il s’agit peut-être ici d’un défi aussi fou que celui que représente le festival lui-même. Chaque année, pour préserver le désert qui accueille l’éphémère ville de Black Rock City, une équipe se charge, après la fin du Burning Man, de nettoyer les plus de 11 millions de m2 du site — soit 1100 hectares. Deux semaines durant, des volontaires ratissent le désert du Nevada, balayant inlassablement le sol de sable et de sel, à la recherche d’objets, déchets et mystérieux embouts laissés ici et là.
À lire également
Les préventes du Burning Man sold out en 30 minutes
Un processus aussi fastidieux que nécessaire, auquel le photographe san-franciscain Shalaco a rendu hommage dans un mini-documentaire publié le 12 octobre, plus d’un mois après la fin de la dernière édition du festival.
Fan incontournable du Burning Man, l’artiste, qui avait déjà documenté le pharaonique processus de montage du festival, se concentre cette fois sur l’étape la plus essentielle de l’évènement, malheureusement rarement mise sous les projecteurs.