Le film nous dévoile les origines de la musique techno chinoise : l’artiste majeur Yang Bing y raconte ses débuts en tant que DJ, il y plus de vingt ans, en 1995. Il précise que « tout le monde écoutait de la musique traditionnelle et personne n’écoutait de musique électronique à l’époque » quand il a commencé à en jouer à Hutong, la vieille ville de Beijing. Yang Ping a vu le genre émerger, avec ses compères : Zang Youdai, WengWeng (désormais propriétaire du Lantern Club), Michael Zang ou encore Micheal Vonplon – un DJ suisse qui a contribué à l’installation du genre en Chine. Et c’est grâce à eux que la toute première rave sur la Grande Muraille a lieu en 1998, évènement marquant puisque le lieu est fortement connoté par le pouvoir empirique. Beijing, Shanghai, Shenzhen, Chengdu ; le réalisateur du documentaire se balade dans chacune de ces villes, de province en province, afin de comprendre comment les artistes locaux ont joué un rôle clé dans l’expansion de la culture underground chinoise.
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Le documentaire Break The Wall, réalisé en 2017, a été présenté pour la première fois à l’Amsterdam Dance Event en octobre dernier. Son initiateur, Harry Bateman, s’est associé à la Beijing Mai Ai cultural Communications pour la production de son film : cette société de management promeut les musiques électroniques en Chine en organisant notamment un festival EDM, l’INTRO Festival. À savoir que, outre la présentation du film à l’ADE – évènement européen de référence en matière de musiques électroniques –, une soirée y a également été organisée (le 18 octobre) dans laquelle INTRO était invité.
L’intégralité du documentaire est disponible sur YouTube :