« Pas sérieux et rêveurs s’abstenir », peut-on lire sur l’annonce, publiée sur Le Bon Coin le 10 février dernier. Sur les photos, barres de pole dance, cages, lits à attaches et bar central – dernier vestige du club qu’était jadis le Double Je – meublent les 325 m² du bâtiment dont Thierry et Annie, gérants des lieux depuis 2014, cherchent à se séparer.
Ils espèrent donc trouver un acheteur prêt à débourser 69 000€ pour le bâtiment, vendu en bail tous commerces — ce qui signifie que le prochain propriétaire ne sera pas obligé d’en faire un club libertin. Le prix comprend l’intégralité des installations déjà présentes, qui compte pistes de danse, cages, « coins coquins », saunas, douches, machines à laver, fumoir, lits à fantaisies, mais aussi tables de mixage, équipements musicaux complets et jeux de lumières.
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Mais l’étiquette du lieu ne facilitera pas la tâche aux gérants ou aux intéressés. Le couple, qui explique tenir « une entreprise comme les autres », a vu l’annonce de la vente de son bâtiment refusée par plusieurs annonceurs. De la même manière, Thierry et Annie sont conscients que l’acheteur devra probablement faire l’acquisition du Double Je par le biais de fonds propres, au vu de l’attitude des banques face à ce genre d’établissement…