À écouter : le nouveau feat de Noisia et Phace est une leçon de puissance et de sound-design

Écrit par Théophile Robert
Photo de couverture : ©D.R.
Le 05.12.2018, à 18h00
02 MIN LI-
RE
©D.R.
Écrit par Théophile Robert
Photo de couverture : ©D.R.
Le 5 décembre 2018, Noisia et Phace débarquaient avec le titre « Deep Down », la fameuse dubplate tant attendue par les drum’n’bass heads. 3 ans après leur précédente collaboration, les trois Néerlandais et le producteur allemand reviennent en force sur l’un des labels du trio, Vision Recordings. Au programme : un sound-design toujours plus complexe pour un morceau toujours plus loud.


« Deep Down » : Noisia avait déjà teasé le titre avec leur nouvelle photo de couverture Facebook il y a un peu moins d’une semaine. Posté mardi par UKF sur YouTube, le titre est officiellement sorti hier par le trio hollandais sur l’un de leurs trois labels, Vision Recordings (les deux autres étant respectivement Invisible et Division). La culture de la dubplate (ndlr : morceau non publié par l’artiste) possède une place privilégiée au sein de la drum’n’bass et il n’est pas rare qu’un titre soit entendu parfois deux ans avant sa sortie officielle. « Deep Down » avait notamment pu être remarqué dans quelques sets comme ceux de Noisia et de Phace et Misanthrop au précédent Let it Roll, le plus grand festival dédié au genre. La release était donc attendue avec impatience par la scène.

   À lire également
À voir : l’enfer des réfugiés dans le dernier clip poignant de Noisia

La plupart des titres de Phace et Noisia sont des bangers de la neurofunk (ndlr : sous-genre de la drum’n’bass créé par Ed Rush et Optical, basé sur une recherche de la complexité technique ainsi qu’une esthétique agressive et futuriste). Les aficionados du genre se souviendront du morceau « Drawback » sorti sur l’EP Phace & Friends (Critical Recordings) il y a environ trois ans ou, plus ancien, de l’incontournable « Floating Zero » sur Invisible (2011). « Deep Down » n’échappe pas à la règle et si l’on reconnaît bien la patte de ces quatre techniciens du son, leur esthétique a bien évolué. Les reese basses ont été délaissées au profit de basslines et de leads plus expérimentaux. Les snares, quant à elles, reprennent la texture métallique très en vogue à l’heure actuelle dans la neurofunk, tandis que la progression peut renvoyer à des influences techno que Phace assume ouvertement. Voilà donc la recette pour créer un futur classique du genre.

Le titre est disponible sous plusieurs formats ici.

Newsletter

Les actus à ne pas manquer toutes les semaines dans votre boîte mail

article suivant