À Bruxelles, Nuits Sonores va transformer le palais BOZAR en immense club de 6 salles

Écrit par Manon Beurlion
Photo de couverture : ©DR
Le 06.09.2018, à 17h02
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Écrit par Manon Beurlion
Photo de couverture : ©DR
Du 27 au 30 septembre, l’édition bruxelloise du festival lyonnais Nuits Sonores revient pour une seconde édition. Les équipes d’Arty Farty et BOZAR s’associent pour ouvrir quatre jours rythmés au gré de lives et DJ sets, conférences et radio shows.


C’est le palais des Beaux-Arts, aussi appelé BOZAR, qui accueillera la majorité des festivités. Surplombant la ville, il est la première maison de la culture construite en 1984 en Europe, imaginée par Victor Horta. 

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L’événement lancera les hostilités lancera les hostilités par un opening le jeudi soir, gratuit, notamment avec Front de Cadeaux. La première nuit du vendredi, nommée « The Loop », sera un circuit artistique et culturel gratuit dans toute la ville. Bruxelles comme véritable terrain de jeu. Co-construit avec les acteurs et collectifs locaux, le parcours se divise en dix étapes dans les clubs et salles de concerts de la ville. Rey Colino, figure de proue du collectif et label Kalahari Oyster Cult, sera de la partie. Dans un style synthpop aux esthétiques tribales, l’artiste est un incontournable de la scène underground bruxelloise. Renaat, le co-fondateur de R&S Records, proposera un set dont lui seul à le secret, régie par son célèbre crédo « In Order To Dance ».

Le samedi soir, aussi appelé « Bozar takeover », sera le coeur du festival. Le Hall Horta accueillera le Bruxellois Strapontin. Signé chez I’m A Cliché et Nein Records, le producteur, chorégraphe, danseur et performeur hors pair offrira un set à la croisée du rock new wave, downtempo tribale et électro. Le Turque Mehmet Aslan, producteur et digger invétéré, imprégnera le Hall de ses sonorités disco et orientales. DJ Tennis, fondateur et directeur du label Life And Death, jouera en b2b avec Jennifer Cardini, visage de la house music connue pour son engagement envers les communautés LGBT. Dans la salle Henry Leboeuf se succéderont Detroit Swindle, la légende vivante Lil’ Louis et OR:LA. Les salles Terarken mettront à l’honneur la scène ougandaise avec DJ Kampire qui mêle instru lingala et influences kenyanes, et la scène underground lisboète en compagnie d’artistes comme Batida et DJ Nigga Fox. La scène belge ne sera pas lésée puisque Glass Museum, Céline Gillain, FRZZVLL ou encore POSSESSED FACTORY sont conviés pour l’occasion. Pour les plus gourmands qui ne seraient pas assez rassasiés, l’afterparty du festival invite les DJ’s Zadig et Kafilm au C12, sous la gare. Le closing aura lieu à LaVallée, ancienne blanchisserie de 6000m carré qui héberge depuis 2014 plus de 100 artistes.

Les journées seront aussi cadencées que les nuits, grâce à l’European Lab Bruxelles, installé cette année au Salon Royal du Palais des Beaux-Arts. Huit tables rondes se dérouleront sur deux jours, en accès libre. De quoi se renseigner sur l’avenir du rap belge ou l’architecture dans le projet européen aux côtés entre autres de l’eurodéputé Philippe Lamberts et la menteuse en scène Angela Richter. La ville sera quant à elle animée par des performances, concerts sauvages, open airs… La grande majorité du festival est gratuite, un geste public culturel de plus à leur arc.

Une seconde édition qui s’annonce prometteuse. 


Retrouvez plus d’informations sur la page Facebook de Nuits Sonores ou sur le site de l’édition bruxelloise. Pour la 
billetterie, c’est ici.

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