Pour cette 3e édition, le Sarcus Festival continue de centrer son projet autour de la théorie sur la déconnexion de Tristan Harris, ancien ingénieur de Google. House, disco, électro, techno, acid, rock, hip-hop, micro et afro & jazz, le festival prône l’éclectisme. Fini les grosses têtes d’affiche, fini le purisme ambiant, au Sarcus c’est donc la (dé)connexion qui compte. Déconnexion de la ville, déconnexion d’Internet et des réseaux. Le téléphone ? Aux oubliettes ! Ils seront interdits dans l’enceinte de la fête. À taille humaine, la véritable connexion est celle avec autrui.
À la programmation, une soixantaine d’artistes exclusivement français. Estampillés sur trois scènes, collectifs et groupes viendront jouer en live et sur vinyles. La scène Argali sera tournée vers la musique soulful & world. Aux commandes, des collectifs comme La Fessée Musicale, Make It Deep, ou encore un B2B entre Theo Mamie’s B2b Vito Mamie’s d’un côté et Adjus B2b G High Djo de l’autre. La Mona performera de 12h à 20h le dimanche en compagnie des DJ’s Nick V, DJ André et la mona dance class, cours de danse voguing de deux heures. La scène Kéa sera dédiée à l’électronique. Le duo Arcimboldo viendra distiller ses vapeurs électro poétiques. Puffin jouera en live. Le label parisien D.KO Records, dont l’origine du patronyme vient de « déconnexion », ravira les amateurs de house. La scène Indri sera le lieu de découvertes expérimentales. Théâtre et expériences viendront agrémenter la scène entre deux sets.
À lire également
À voir : 24h avec Mézigue, chef de meute house
La (dé)connexion se fera dans tous les arts. Danse, théâtre, poésie, arts numériques et visuels, animeront le terrain de jeu de trois hectares. Gourmands pourront se ravitailler au coin de foodtrucks de mets et merveilles. Budget de rentrée oblige, le camping et le parking seront gratuits.
En avant-goût, le teaser de l’édition 2018 :
Plus d’informations sur l’événement Facebook.