9 artistes à voir pour réussir son Pitchfork Festival

Écrit par Lucien Rieul
Photo de couverture : ©Pitchfork Paris Festival 2015
Le 25.10.2016, à 18h59
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©Pitchfork Paris Festival 2015
Écrit par Lucien Rieul
Photo de couverture : ©Pitchfork Paris Festival 2015
Sur trois jours, du 27 au 29 octobre, la Grande Halle de la Villette accueillera la programmation du Pitchfork Festival. L’évènement, dont la réputation n’est plus à faire, fait la part belle à la musique électronique. On vous a dressé une liste d’artistes à ne pas manquer.

Vous venez pour M.I.A. : vous aimez le hip-hop qui jongle audacieusement avec les codes, le genre qui fait du wheeling entre le R&B et la dance music, entre la pop et le rap engagé.

Joey Purp

Membre fondateur du Savemoney Crew (Chance The Rapper, Vic Mensa), Joey Purp a lâché cette année l’excellente mixtape iiiDrops, qui marque son retour après des années passées sous le radar, depuis The Purple Tape en 2012. Un rap très pur, combinaison bien sentie d’ego trip et de chroniques du ghetto délivrée par un flow technique et suave posé sur des instrus peaufinées lorgnent du côté d’un Watch The Throne. S’il ne redisparaît pas à la fin de l’année, le rappeur de Chicago est là pour durer.

Abra

Pur produit de la génération Internet, Abra a été repérée par Father d’Awful Records alors qu’elle postait sur YouTube des vidéos de reprises de rap à la guitare. Depuis sa création en 2012, le crew à la réussite fulgurante a propulsé des artistes dans la veine du cloud rap comme Tommy Genesis, Archibald Slim ou l’ovni absolu qu’est Slug Christ. Abra délivre quant à elle un RnB lo-fi sensuel et enfumé, où des basses de trap se mêlent à des sonorités synthpop et witchhouse.

Vous venez pour Tale of Us ou Motor City Drum Ensemble : Votre truc, c’est les artistes qui vous font voyager, le genre où l’on ferme ses yeux au début du set pour ne les rouvrir qu’à la fin.

Daphni

La pop planante et électronique que Dan Snaith produit sous l’alias Caribou est le contrepoint parfait de ce qu’il compose en tant que Daphni : une dance music aux rythmiques syncopées où serpentent des sonorités acid. Derrière ses multiples alias (on avait presque oublié Manitoba, dans la veine de Boards of Canada), Dan Snaith est un digger hors-pair, capable de glisser du jazz éthiopien au funk bollywoodien en passant par toutes les nuances de house. Un groove imprévisible et ravageur.

Floating Points Live

On le voit souvent avec Jamie XX ou Four Tet, que ce soit en b2b ou dans l’émission de radio qu’il anime sur NTS, où il présente ses dernières pépites jazz, soul et afrobeat. Derrière les machines, le cofondateur d’Eglo Records produit une deep house lancinante aux lignes de synthé puissantes sur des rythmiques teintées de 2-step et de krautrock. Son live s’annonce voluptueux comme un voyage en tapis volant.

Floating Points – Silhouettes

Vous venez pour Bat for Lashes :

Fan de rock et de pop indie teinté d’electronica, vous êtes toujours à la recherche de la prochaine Björk ou du nouveau Thom Yorke.

Nick Murphy

Chet Faker laisse tombe son alias et signe désormais ses production de son vrai nom, après avoir squatté le top des charts australiens avec son album de 2014 Built on Glass, où il marie la soul et le trip-hop en posant sa voix ultra-smooth. « Fear Less », l’unique titre sorti sous le nom de Nick Murphy, laisse présager un virage plus électronique et expérimental qu’auparavant. Nul doute que son concert au Pitchfork sera truffé de morceaux exclusifs.

Moderat

Le trio formé par les deux producteurs Modeselektor et Apparat peut se targuer d’avoir réussi le mariage périlleux entre musique électronique et chant. Leurs tubes sont de ceux que l’on écoute en boucle (“A New Error”, “Bad Kingdom”, “Running”), et leurs remix par Marcel Dettmann ou Âme n’auront pas manqué de ravager les dancefloors en festival techno. Voté meilleur live par les lecteurs de Resident Advisor en 2009, les Berlinois peaufinent leur formule avec un troisième album sorti cette année. De grosses nappes sur lesquelles glisse une voix mélancolique, évoquant Atoms For Peace. Leur show s’annonce aussi un plaisir pour les yeux : c’est Pfadfinderei, qui signait déjà les clip de Bad Kingdom et de Reminder, qui assurera les visuels.

Pitchfork Festival c’est aussi les inclassables. Parmi eux on compte Todd Terje, le Norvégien amateur de disco et remixeur de génie, qui sera là le vendredi pour faire taper du pied. Le même jour, vous pourrez aussi écouter Flavien Berger aux alentours de 21h. Hors de question d’oublier Acid Arab en live le samedi, le duo vient de sortir un album électrisant, Musique de France, et on hâte de l’entendre sur scène.

Acid Arab – Sarayat 303

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