Par Marjolaine Casteigt.
- Des filles derrière les platines
Bon OK, elle est facile. Mais danser devant le duo Blond:ish, pétillant comme le soleil du matin, ou bien devant la bombe ukrainienne Nastia, c’est quand même plutôt excitant, surtout quand ça pulse. « On veut plus de filles derrière les platines » lançait le programmateur du Kolorz il y a quelques jours sur les réseaux sociaux. C’est quand même le genre de truc qui met tout le monde d’accord.
- Un line-up redoutable
Comme d’hab’, les sudistes font bien les choses. Et pas de surprise, on fait plaisir au public, on prend les meilleurs. « Ce sont les plus grands artistes actuels » explique le programmateur, Pascal Maurin (alias Peck). Âme, Marcel Dettmann et Blond:ish sont les têtes d’affiche pour le vendredi soir. Paul Ritch, Butch et Nastia pour le samedi soir. « Bondi:sh, on est vraiment contents, on les voit jamais par ici » précise Peck.
BUTCH – Dope [Play It Say It]
REJ – Techno Marching Band Version (Âme Cover)
- Pas de château, mais de la lumière
Au programme également, des lumières plein les yeux. On se souvient de l’été 2015 et du Kolorz dans son beau château au mapping psychédélique. L’hiver, le festival prend ses quartiers à l’Espace Auzon de Carpentras, une salle aérée, bien placée, et sublimée pour l’occasion. « On apporte un soin particulier à la sonorisation et à la scénographie, ça va être pas mal » confie Peck.
- Global Techno vs local Techno
La politique du Kolorz reste inchangée depuis sa création : on place les plus grands noms aux côtés des artistes locaux, néanmoins consciencieusement triés sur le volet. « J’apporte mon soutien aux artistes locaux, c’est ma démarche » défend Peck. Nhar ((Kompakt – Montpellier), Xtremly Loud (Deep Tech Records – Avignon) pour le premier soir, Two diggers (Djebali – Politics of Dancing – Avignon), et The Dualz (Who Lab – Montpellier) pour le deuxième soir. Greg Delon annonce d’ailleurs la sortie du premier album de The Dualz sur son label Way Of House : « Un pack de quelques bombes, oscillant entre techno et pop » décrit-il. À tester sur place.
- C’est l’hiver, serrons-nous les amis.
C’est l’hiver, et dans le coin, les festivals pour les fêtards assoiffés de vie nocturne électronique, ça court pas les rues. Encore une excellente raison de se glisser dans la foule du Kolorz. Et même avec ce faux air de printemps, on a vraiment froid ici-bas. Alors, sait-on jamais, sur le danceflloor de l’Espace Auzon, certains pourront se rencontrer et forcément se réchauffer.