Patrick Malvaës, président du Syndicat national des discothèques et des lieux de loisirs (SNDLL), affirme que 300 boîtes de nuit ont déjà déposé le bilan à cause de la crise sanitaire de la Covid-19 en France. Selon Europe 1, il restait 1 200 discothèques sur le territoire en février 2020. Le 24 juillet dernier, le gouvernement débloquait une aide de 50 millions d’euros, soit en moyenne 45 000 euros par boîtes de nuit à hauteur de 15 000 euros pendant trois mois, comme l’indiquait Trax.
Le gouvernement a également annoncé hier un plan pour relancer le tourisme : l’État garantit désormais un prêt pour les boîtes de nuit en fonction de leur chiffre d’affaire des trois meilleurs mois de 2019, et non de 2020.
Mais ce que le représentant syndical a du mal à comprendre, ce sont « les débordements et ce qui se passe dans les bars dansants ou des rues à fort débit de boisson ». « Nous sommes médusés de constater que pour faire une discothèque aujourd’hui, il ne faut pas être une discothèque. Vous avez des gens qui se réunissent, sans masque ni distanciation sociale, et font la fête, près du Canal Saint-Martin ou sur le bassin de Villette par exemple à Paris. Fermer des discothèques, c’est bien joli, mais on laisse faire pire que les discothèques partout ailleurs », poursuit Patrick Malvaës, selon les propos recueillis par France Bleu Paris.
Pour l’heure, les discothèques françaises ne savent pas dans quelles conditions et quand elles pourront rouvrir.