Les populations des continents européen et africain s’unissent au nom de la science, de l’étude et de l’observation des astres, dont le rayonnement, particulièrement intense, détermine la finalité, les origines du projet de ces Nuits étoilées.
Initié en 1991, l’événement se répète inlassablement, mais diffère selon sa constitution, selon la naissance de certains phénomènes astronomiques et de nouvelles préoccupations environnementales. Ainsi s’établit cette nouvelle édition, au travers d’un programme dense, protéiforme, étendu (entre autres) aux six sommets de l’hexagone. Outre ses aspects didactique et méditatif, la Nuit des étoiles invite, en premier lieu, à la contemplation du firmament, de phénomènes célestes et des multiples éléments qui le composent.
Trax s’est attelé à la composition d’une playlist de rigueur, mêlant les textures de l’ambient et de l’electronica, couvertes, par moments, de pulsations électroniques (Lee Gamble), le catalogue de Warp (Aphex Twin, Boards of Canada, Bibio, Autechre) à la musique minimaliste (La Monte Young, Steve Reich, Terry Riley), au krautrock et à ses dérivés (Kraftwerk, Tangerine Dream) ; une sélection adaptée (non exhaustive), à privilégier à l’abri de lumières artificielles, au cœur de la nuit.
Aphex Twin – Rhubarb
Stars of the Lid – Even If You’re Never Awake (Deuxième)
Rhys Chatham – A Crimson Grail
Seefeel – Imperial
Brian Eno – Deep Blue Day
Tangerine Dream – Moments of a Visionary
Terry Riley – A Rainbow In Curved Air
Steve Reich – Music for 18 Musicians
Flying Saucer Attack – Popol Vuh 1
Autechre – Altibzz
The Orb – Back Side of the Moon
Lee Gamble – Girl Drop
Boards of Canada – Tears From The Compound Eye
Labradford – Prazision
Kraftwerk – Ananas Symphonie
Haruomi Hosono – To The Air
Tim Hecker – Haunt Me, Haunt Me Do It Again
Edgar Froese – Aqua
Oneohtrix Point Never – Behind The Bank
Dirty Beaches – In Dreams
La Monte Young – Pre-Tortoise Dream Music
Akira Yamaoka – The Day of Night
Bibio – Mirroring All
Broadcast – Minus One
Sigur Ros – Svegn-g-Englar