1H d’electro et techno abyssale par la relève underground de Montréal, Softcoresoft

Écrit par Trax Magazine
Photo de couverture : ©D.R
Le 24.09.2018, à 16h41
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Écrit par Trax Magazine
Photo de couverture : ©D.R
Softcoresoft, de son vrai nom Leticia Trandafir, est une habituée des festivals exigeants en termes de programmation. Que ce soit au Mutek sous le nom de Demora, au Piknik Electronik, ou encore à l’Igloofest, elle marie techno et acid, dans une volonté de rendre hommage à la culture rave, la plupart du temps en live. La Montréalaise porte aussi une attention particulier à la culture électronique canadienne. Elle anime une émission mensuelle sur la radio n10.as, en plus d’être la directrice artistique de la galerie Never Apart (à Montreal). C’est donc tout naturellement qu’elle embrasera le dancefloor du festival Pop Montréal le 27 septembre prochain.


Leticia Trandafir porte une attention toute particulière à l’esthétique de ses productions. Le set qu’elle a composé pour Trax ne déroge pas à la règle. « Je voulais vraiment que celui-là soit aquatique. Je reviens tout juste du festival Sustain-Release, où je me suis retrouvée totalement immergée dans un océan de sons et de visuels. C’est cet esprit que j’ai voulu retransmettre. »

Le résultat est à la hauteur de la promesse énoncée. Le tempo lent permet une attention aux détails d’une électro inspirée par DJ Stingray et les live-sets de l’étoile montante russe Buttechno. De Umfang au dernier album acid de Donato Dozzy, la sélection est celle d’une diggeuse assurément chevronnée, qui a passé des années à animer radios, musées et festivals. « Il y a beaucoup d’artistes que j’ai rencontrés récemment, et dont j’ai toujours admiré la musique. Machine Woman, Korea Town Acid… mais j’ai aussi voulu y incorporer des pionnières de la synth comme Suzanne Ciani et Pauline Anna Strom. »

Leticia Trandafir est en effet impliquée dans la représentation des femmes au sein de la culture électronique : c’est le fer de lance de son émission sur la web radio montréalaise n10.as. Ce set aux influences inattendues est une plongée salvatrice dans de lointains océans, qui ne laisse présager que du bon concernant l’EP à venir de la dame, sur rien de moins que Lobster Theremin. Il faudra tout de même attendre 2019.

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