Par Kap Bambino, propos recueillis par Brice Miclet.
Not Waving – Animals (2016)
Caroline : Cet album de 2017, c’est un pont entre le club et la cave. C’est répétitif, crado et envoûtant, une sorte de post-punk très techno et très lo-fi. Je n’ai d’abord écouté qu’un track, 24, qui m’a complètement accrochée. Tout l’album est cool, dommage que ça ne soit pas plus connu que ça, ça me surprend d’ailleurs.
Oscillotron – Cataclysm (2016)
Orion : C’est le dernier truc que j’ai écouté en musique électronique.
Starcrawler – Starcrawler (2018)
C : Voilà du glam-punk bien rock’n’roll. Je l’ai choisi parce que ça me fait du bien de voir des teenagers filles américaines qui rêvaient encore d’être des Iggy Pop ou Ozzy Osbourne en puissance. L’album est très énergique, surtout le morceau Train, où il n’y a pas de chant. Ca tombe un peu de nulle part, et la nana est complètement barrée. Ca me fait penser aux Canadiens de George Leningrad, cette scène qui existait au milieu des années 2000. Je n’ai pas encore pu les voir sur scène, mais il faut que je remédie à ça.
Blanck Mass – World Eater (2017)
O : C’est le dernier album que j’ai écouté en entier, ça devient très difficile surtout en musiques électroniques, EDM et musiques expérimentales surtout.
PNL – Dans la légende (2016)
C : C’est le grand écart total, mais c’est un coup de cœur. Ils me touchent dans leur simplicité, même si j’ai bien conscience que toute cette musique est en fait assez complexe. Dans le paysage musical français, ça a été un crush pour moi. Il y a de la fragilité, des textes sombres. Ils méritent le respect car ils ont une vraie envie de faire les choses seules et de se démarquer. Ce sont des valeurs que j’admire beaucoup.
Daniel Lanois – Flesh and Machine (2014)
O : C’est un excellent producteur et musicien canadien qui a eu un grand succès avec son titre Jolie Louise en 1989. Dernièrement, il a fait un superbe album avec Venitian Snares.
John Maus – Addendum (2018)
C : Souffrance, intelligence… J’ai découvert John Maus sur les différents albums d’Ariel Pink, comme beaucoup de gens d’ailleurs. Au départ, j’étais très réticente, et je puis je suis allé voir ça en live. Les références eighties, le lo-fi synthétique, ce sont des choses qu’on identifie facilement. Mais c’est le mec en lui-même qui me touche avant tout. Grand respect pour ce bonhomme, il se différencie dans la scène électronique actuelle. Cet album me faisait un peu peur de premier abord, mais à force de l’écouter, ça a été une vraie révélation.
Useless Children – Post Ending (2012)
O : Dernier groupe acid-punk que j’ai écouté.
Alex Cameron – Forced Witness (2017)
C : Il m’agace un peu, mais j’ai envie de le citer. Alex Cameron a ce côté synth-pop pur et dur, avec toute la blague du mec complètement mégalo et égo-trip. Des textes fous, décomplexés… Ca me rappelle des musiques que mes parents écoutaient, comme Cock Robin par exemple. J’aime cette utilisation des synthétiseurs qui sonnent finalement très studio. Je ne suis pas très branchée saxophone d’habitude, mais là, il est parfaitement intégré au reste. Ca me fait un peu l’effet d’un vieux Bruce Springsteen, mais avec une grande originalité.
Death In June – Brown Book (1987)
O : C’est mon premier choc musical, tout simplement.
Le dernier numéro de Trax Magazine, consacré à l’entrée de la culture rave au musée, dresse le portrait du duo français Kap Bambino et relate une partie de sa carrière mouvementée. À retrouver également dans ce numéro, les coulisses du concert de FKJ dans un désert de sel, les backstages de la rave pour le climat et une rencontre avec un ancien DJ du Paradise Garage. Le numéro 220 du magazine est disponible en kiosque et sur le store en ligne.